Bernie Ecclestone joue-t-il à "Mario Kart" ? A 80 ans, c'est peu probable. C'est pourtant la question que l'on peut se poser en lisant l'entretien qu'il a accordé au site officiel du championnat de F1, Formula1.com. Interrogé sur les propositions qu'il pourrait formuler pour accroître l'intérêt des courses, le grand argentier de la F1 suggère ni plus ni moins qu'on impose des épisodes pluvieux sur les courses. Des averses artificielles qui corseraient les affrontements des pilotes, à l'image des peaux de bananes et autres carapaces de tortue qui pimentent les circuits dans le titre de Nintendo.
Constatant que les courses les plus passionnantes, la saison passée, se sont déroulées par temps de pluie, M. Ecclestone imagine ainsi qu'on pourrait "faire pleuvoir (...) pendant une vingtaine de minutes ou dans les dix derniers tours. Peut-être faudrait-il un avertissement deux minutes avant que cela se déclenche. Le suspense serait garanti et il serait équitable pour tous."
L'idée, lancée dans un entretien publié le 1er mars, a depuis reçu le soutien de Pirelli, nouveau fournisseur des pneumatiques pour les écuries de F1, qui ne serait pas complètement étranger à cette proposition : interrogé par le site Autosport, le directeur de la marque, Paul Hembery, estime que l'idée n'est pas si farfelue qu'il n'y paraît, d'autant qu'il l'aurait lui-même suggérée à Bernie Ecclestone : "Peu après nos récents tests à Abou Dhabi [avec une piste rendue artificiellement humide], j'ai vu Bernie Ecclestone et je lui ai dit : 'Pourquoi ne pas faire une course artificiellement humide ?' La technologie est telle que vous pouvez humidifier un circuit avec un système de gicleurs. (...) Ce serait spectaculaire, et la visibilité ne serait pas un problème parce qu'il n'y aurait pas de nuages."
Cette proposition est surtout de nature à accroître les risques d'accident en course. Chez les pilotes, l'idée n'emporte pas une l'adhésion. Cité par le Guardian, Mark Webber a déjà dit toute son hostilité à cette proposition : "Jimmy Clark et Ayrton Senna [deux pilotes tués en course] ont dû se retourner dans leur tombe en entendant cela", a commenté l'Australien.
A vouloir favoriser le spectacle à tout prix, jusqu'où ira-t-on ? Abordant le sujet sur le ton de l'ironie, un journaliste du Telegraph estime que l'idée d'Ecclestone est brillante, mais qu'il faut encore aller plus loin : lancer sur la piste des conducteurs du dimanche, obliger les pilotes à conduire à l'aveugle ou libérer dans les cockpits des monoplaces des serpents... Du vrai Mario Kart, on vous dit !
Constatant que les courses les plus passionnantes, la saison passée, se sont déroulées par temps de pluie, M. Ecclestone imagine ainsi qu'on pourrait "faire pleuvoir (...) pendant une vingtaine de minutes ou dans les dix derniers tours. Peut-être faudrait-il un avertissement deux minutes avant que cela se déclenche. Le suspense serait garanti et il serait équitable pour tous."
L'idée, lancée dans un entretien publié le 1er mars, a depuis reçu le soutien de Pirelli, nouveau fournisseur des pneumatiques pour les écuries de F1, qui ne serait pas complètement étranger à cette proposition : interrogé par le site Autosport, le directeur de la marque, Paul Hembery, estime que l'idée n'est pas si farfelue qu'il n'y paraît, d'autant qu'il l'aurait lui-même suggérée à Bernie Ecclestone : "Peu après nos récents tests à Abou Dhabi [avec une piste rendue artificiellement humide], j'ai vu Bernie Ecclestone et je lui ai dit : 'Pourquoi ne pas faire une course artificiellement humide ?' La technologie est telle que vous pouvez humidifier un circuit avec un système de gicleurs. (...) Ce serait spectaculaire, et la visibilité ne serait pas un problème parce qu'il n'y aurait pas de nuages."
Cette proposition est surtout de nature à accroître les risques d'accident en course. Chez les pilotes, l'idée n'emporte pas une l'adhésion. Cité par le Guardian, Mark Webber a déjà dit toute son hostilité à cette proposition : "Jimmy Clark et Ayrton Senna [deux pilotes tués en course] ont dû se retourner dans leur tombe en entendant cela", a commenté l'Australien.
A vouloir favoriser le spectacle à tout prix, jusqu'où ira-t-on ? Abordant le sujet sur le ton de l'ironie, un journaliste du Telegraph estime que l'idée d'Ecclestone est brillante, mais qu'il faut encore aller plus loin : lancer sur la piste des conducteurs du dimanche, obliger les pilotes à conduire à l'aveugle ou libérer dans les cockpits des monoplaces des serpents... Du vrai Mario Kart, on vous dit !